3/06/2006

CPE, symptome de notre médiocracie politique

Imposé au 49-3 à l'Assemblée, la veille des congés scolaires,
voté au Sénat dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mars,
fallait-il bien peu de courage politique pour ne pas défendre ce CPE !
Faudrait-il aussi qu'il soit défendable !

Faudrait-il encore que nos classes politiques comptent plus de personnages habités que de carrièristes vieillissants.
Faudrait-il que ces décideurs qui ignorent tout du marché du travail et de l'entreprise en général, sortent de leurs bulles intello-pseudo-conceptuelles.

La gauche n'a rien à proposer de concret face au CPE. Le dossier n'est pas prêt selon les dirigeants. On peut s'étonner qu'ils aient même attendu le CPE !

Croient-ils que les citoyens auront vraiment le courage d'aller encore voter pour choisir entre Sarkozy et Le Pen au 2e tour comme ils l'ont fait pour Chirac ?

La politique qu'on nous propose repose sur du vide avec un peu de com' autour et beaucoup, beaucoup d'intérêts personnels et financiers. Ce n'est pas nouveau mais ça prend toute la place. Quelle place nous restera-t-il à nous, les "citoyens" ?